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Tennis : une reprise post-Covid pas si simple

La pratique du tennis est de nouveau autorisée depuis hier. Un retour encadré, avec du jeu en extérieur, en loisir, et en respectant les gestes barrière. Mais en Haute-Marne, plusieurs voix se montrent défavorables à la reprise.

Depuis hier, la Fédération française de tennis accepte le tennis loisir, en extérieur, en simple, en respectant les mesures gouvernementales (joueurs déjà en tenue, club-house fermé, distanciation sociale de 2 mètres, respect des gestes barrières, gel hydroalcoolique, deux tubes de balles marqués différemment pour chaque joueur, bancs et chaises désinfectés régulièrement…).
Une aubaine a priori pour les 30 clubs et 3 000 pratiquants dans le département. « C’est une première étape, résume Anicet Lavocat, le président du comité. Si le dispositif peut paraître contraignant, je le préconise pour éviter tout problème. Le plus important est de pouvoir permettre à nos licenciés de pratiquer en toute sécurité leur passion », explique le responsable, qui a été impliqué, au sein de la Ligue Grand Est, dans le dispositif, avec de nombreuses réunions en visioconférence depuis l’arrêt total de la pratique le 13 mars.
Pour ce dernier, les municipalités et les clubs doivent ouvrir leurs installations. « Les maires peuvent dire non ou reporter l’ouverture début juin. Je conseille aux clubs d’aller expliquer la démarche de reprise progressive à leurs élus. Ma femme, maire à Châteauvillain, y est favorable, quand nos courts seront terminés. Nous avons la chance d’avoir des installations extérieures partout dans le département, même si un certain nombre d’entre elles est en mauvais état. Je comprends la frilosité des élus ou présidents, mais on sait ce qu’il faut faire et il faut y aller. C’est vrai que le département est encore en rouge sur le plan sanitaire, mais on a le droit de jouer », poursuit Anicet Lavocat, qui prône le dialogue entre municipalités et clubs. « Les gens attendent cette reprise. Respectez le protocole et tout ira bien. Les joueurs sont suffisamment intelligents. L’Etat a donné son feu vert. En revanche, pour la compétition, il n’y aura pas de reprise avant septembre. »


Un président et un élu disent non


Un avis que ne partage pas le président langrois, Christian Magnien. « On attend comme beaucoup de clubs en Côte-d’Or. Nous sommes en zone rouge et cela serait bête d’encombrer des lits de réanimation pour du loisir. Le protocole est trop contraignant pour nos petits clubs. Il faudrait un gardien, quelqu’un qui s’occupe du nettoyage, et du comportement des uns et des autres. Je comprends que l’on déconfine pour le travail. Le sport et les loisirs passent ensuite. Les “peluches” des balles arrivent au niveau du visage, même si l’on ne touche pas les balles de son partenaire », explique le président, qui n’ouvrira pas ses courts extérieurs à ses adhérents. Même son de cloche à la mairie de Chaumont où les courts de l’ECAC ne sont pas rouverts pour le moment. « Nous sommes en zone rouge. J’ai lu les recommandations de la FFT. Il faut des travaux pour que les courts soient mis en sécurité au Viaduc. C’est très difficile de savoir si les gestes barrière seront respectés. C’est de notre responsabilité. Je peux comprendre le mécontentement des joueurs. Mais c’est trop délicat de faire vérifier. Nous n’avons pas de gardien ou de caméra. Je ne peux pas mettre un agent pour cela. Priorité aux écoles et aux travaux », explique Jessica Goulin, conseillère municipale déléguée en charge des sports. « Il faut rester prudent. On a envie de reprendre une activité sportive, mais cela se fera petit à petit. »


Saint-Dizier, reprise progressive


A Saint-Dizier, en revanche, la reprise pourrait se faire dans les prochains jours. « La Ville avait fermé les installations jusqu’au 31 mai. Nous avons soulevé des éléments et il est possible que les courts extérieurs soient ouverts en fin de semaine », précise Nicolas Vial, entraîneur au club. Pour ce dernier, « peu importe si c’est de la pratique libre, c’est bien de pouvoir rejouer pour redynamiser le club. Nous appliquerons à la lettre les consignes fédérales. Je peux par exemple donner des consignes à des jeunes en dehors du terrain et veiller qu’il n’y ait pas plus de deux joueurs sur les courts », explique le moniteur Brevet d’Etat, qui était hier dans une école, et qui va devoir encore patienter avant d’entraîner un groupe sur les courts bragards.
En tout cas, les avis sont très partagés sur la question du retour sur les courts dans un département qui n’en a pas encore fini avec le coronavirus. Pour certains, les échanges de balles attendront bien encore quelques semaines.
Nicolas Chapon

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