Tennis à Chalindrey : s’adapter avant de rebondir
Avec le couvre-feu avancé à 18 h, la section tennis des Cheminots sportifs de Chalindrey (CSC) a changé les horaires des cours des lundis et mardis soir pour les mineurs.
Les professeurs ont programmé les séances le mercredi, de 14 h à 17 h 30, pour les jeunes joueurs de 5 à 8 ans, le samedi de 10 h 30 à 11 h 30 pour les 9 à 12 ans débutants et le dimanche, de 10 h à 15 h, pour les 9 à 15 ans au niveau perfectionnement (plusieurs tennismen de 17 ans ont arrêté pour le moment). Cette saison, le club, encadré par une dizaine de dirigeants et deux professeurs, a enregistré une baisse des licenciés ; à savoir de 115 à une soixantaine environ dont 35 jeunes. Au sein du club, Hubert Robin a choisi la double fonction de président et d’entraîneur bénévole. Et, comme beaucoup de passionnés, il a déjà investi des centaines d’heures pour faire fonctionner correctement la structure, tant au niveau de l’organisation générale que des finances. Depuis plusieurs saisons et particulièrement pour celle-ci, il a passé du temps sur les rentrées et les sorties d’argent.
Les petits clubs pas assez aidés
En cette période de morosité économique, le club n’a pas sollicité les entreprises qui ont assuré du mécénat les années précédentes. C’est environ1 500 € qui ne sont pas rentrés dans les caisses. Il a conservé, comme d’habitude 70 % du prix de la licence qui est de 95 € pour les jeunes et 100 € pour les adultes. La baisse des effectifs a minoré les recettes et les dépenses n’ont pas diminué. Pour les aides financières destinées à supporter la période de crise sanitaire, le responsable du CSC tennis a constaté que la Fédération française de tennis (FFT) n’a pas privilégié les clubs de taille modeste. « On ne rentre jamais dans la bonne catégorie pour être aidé », déplore Hubert Robin. Par ailleurs, le président a constaté que, depuis quelques années, un déséquilibre est apparu dans les effectifs entre garçons et filles. Les jeunes sportives sont en retrait. Malgré les difficultés, le président pense à l’avenir. Il a des idées pour regagner des licenciés et pour que les joueurs améliorent leurs techniques : « L’idéal serait d’avoir un mur d’entraînement qui permet à plus de joueurs de s’exercer seuls. » Les dirigeants ont reporté l’assemblée générale du club.
De son côté, le ministère des Sports a supprimé le championnat d’hiver. Il ne reste plus que celui de printemps : le club espère pouvoir le disputer aux niveaux départemental et régional. Même si la période est au sans-contact, les dirigeants et jeunes du CSC tennis sont toujours là pour continuer à travailler leur toucher de balle.