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Bourbonne-les-Bains : les élus votent l’extension de la vidéo-surveillance

Réuni vendredi 5 février, le conseil municipal de Bourbonne-les-Bains a validé le passage de 13 à 30 caméras, couplé à une refonte totale du réseau déployé en 2013.

Acheter ou louer ? C’est la question que devaient trancher les conseillers municipaux vendredi, concernant le système qui vidéo-surveille la cité. Un équipement déployé en 2013, que la municipalité entend renouveler et étendre. Signe sans doute que le dispositif a fait ses preuves. « Nous sommes souvent réquisitionnés par la gendarmerie pour visualiser les enregistrements », a ainsi expliqué Elie Perriot, chargé de présenter le dossier.

De treize caméras, la municipalité compte passer à 30. En particulier, a poursuivi le premier adjoint, « pour mieux surveiller la Grande-Rue, l’aire de camping-cars et quadriller tous les accès de la ville ». Ou encore, ajoute Elie Perriot hors conseil, le parc de la mairie, « pas toujours très catholique le soir ».

Seulement, sept ans à peine après son acquisition pour 150 000 € – largement subventionnée, il est vrai -, la vidéo-surveillance bourbonnaise n’est plus vraiment à la page. Il en coûterait 192 000 € hors taxes – dont 20 % environ à la charge de la commune – pour renouveler et étendre le dispositif qui par la même occasion, serait relié au réseau de fibre optique afin d’être plus performant. Et la Ville devrait chaque année, signer un chèque de 15 000 € pour assurer son entretien.

Changement d’alarmes

La location, elle, reviendrait pour la commune à investir 125 000 € cette année, pour reconfigurer le réseau en totalité. Il faudrait aussi régler 17 000 € par an, comprenant la fourniture de caméras et la maintenance de l’ensemble.

Comparé à la situation actuelle, la Ville n’en serait donc plus de sa poche quand par exemple, il lui faut remplacer une caméra à 4 000 € hors taxes. Et au terme de 63 mois, le matériel loué deviendrait sa propriété, sans valeur de rachat. Bien que mieux subventionnée, l’option locative présenterait donc « un coût réel moins élevé », toujours selon le premier adjoint.

Des arguments qui ont convaincu les élus présents d’opter pour la location, ainsi que pour le remplacement des alarmes de six bâtiments communaux – la mairie, le musée, le Clocheton, l’Espace Borvo, la salle des fêtes et le centre technique municipal -.

Des alarmes « qui ont pas loin de 20 ans », se souvient le maire, André Noirot, et dont le coût d’installation-location est chiffré à 11 750 € hors taxes la première année. Avec là aussi, un taux de subventions conséquent, d’environ 70 %. Cette délibération n’a pas plus été débattue que les autres. En effet, le groupe d’opposition a, une fois encore, laissé vides les deux sièges lui revenant.

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