Dispositif local d’accompagnement : une aide précieuse pour les structures de l’ESS
Depuis 2020, la Ligue de l’enseignement gère en Haute-Marne le dispositif local d’accompagnement (DLA). C’est un outil précieux pour les structures de l’économie sociale et solidaire. Rencontre avec le chargé de mission, Pierre Dahlab.
Le DLA. Que se cache-t-il derrière ce sigle ? DLA veut dire dispositif local d’accompagnement. Depuis 2020, la ligue de l’enseignement le gère sur le territoire de la Haute-Marne. Le DLA a son chargé de mission en la personne de Pierre Dahlab. Il a son bureau au sein de la maison des associations à Chaumont tout comme la Ligue de l’enseignement mais il se déplace aussi à la rencontre des structures qui font appel à lui.
Ce dispositif a vocation à accompagner les structures de l’ESS (économie sociale et solidaire) qu’il s’agisse d’associations, de fondations, de structures d’insertion par l’activité économique etc. Une condition incontournable pour pouvoir prétendre au DLA ? Il faut être employeur. Quand se tourner vers ce dispositif ? Dès que la structure ressent le besoin d’être aidée, d’être accompagnée pour un état des lieux, une évolution envisagée ou tout autre projet. C’est le chargé de mission du DLA qui va affiner avec la structure son besoin puis vérifier si elle est éligible aux aides qui vont en découler. « Nous devons déterminer la problématique et aboutir à un diagnostic partagé. Un travail en commun va nous permettre de déterminer précisément les besoins », précise Pierre Dahlab.
Un suivi aussi pour la structure
La phase suivante consiste à trouver le bon prestataire qui va pouvoir venir en aide à la structure, « nous allons chercher le bon intervenant extérieur », indique Pierre Dahlab.
Pour la structure, l’accompagnement, c’est du sur-mesure avec toujours en ligne le mire le souhait de développer ou de diversifier l’activité, de créer ou de pérenniser les emplois. Une fois l’accompagnement réalisé, la structure reste encore dans les radars du DLA qui a aussi une mission de suivi des dossiers. Pierre Dahlab précise que l’accompagnement peut être individuel ou collectif selon les besoins soulevés. « En 2020, nous nous étions fixés entre huit et dix dossiers d’accompagnement », précise Pierre Dahlab. Mais l’année dernière n’aura été normale pour personne. En ce début d’année 2021, le chargé de mission, rappelle tous les avantages du DLA. Il souligne aussi que la Ligue de l’enseignement œuvre beaucoup pour la vie associative en accompagnant quotidiennement les structures, les bénévoles associatifs etc.
C. C.
Pour contacter le chargé de mission : dla52@ligue52.org
Un fonds d’urgence
Au printemps dernier, lors d’un premier fonds débloqué par l’Etat, ce sont sept structures de l’économie sociale et solidaire de Haute-Marne qui ont pu en bénéficier. Les difficultés perdurant, l’Etat a mis en place un nouveau dispositif : le fonds UrgencESS, « beaucoup mieux doté que le premier fonds », souligne Pierre Dahlab qui souhaite communiquer le plus largement possible sur ce dispositif qui intervient de manière rapide.
Le fonds est dédié aux associations et entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui rencontrent des difficultés liées à la crise. L’aide prend la forme d’une prime non remboursable. Les structures, pour obtenir cette aide, doivent compter entre un et dix salariés. L’objectif du dispositif est de contribuer à la relance de l’activité et la préservation des emplois. Le montant forfaitaire de l’aide est calculé en fonction du nombre de salariés : 5 000 € (de un à trois salariés) et 8 000 € (de quatre à dix salariés). Sur les territoires, les fonds sont gérés par France Active.