Les coccinelles asiatiques colonisent la chapelle de Presles
Il existe de nombreuses variétés de coccinelles sur le territoire français. Parmi elles, les asiatiques, très invasives, peuvent être difficiles à repérer.
Souvent noires à pois rouges, elles peuvent également prendre la même couleur rouge ou orangée que leurs cousines indigènes. C’est alors au nombre de points qu’on les différencie : l’européenne n’a en général que deux ou sept points. L’asiatique, elle, peut compter de zéro à 19 points. Il est également possible de distinguer les coccinelles asiatiques adultes par leur comportement. En automne, elles cherchent à entrer dans les bâtiments et les maisons pour hiverner en groupes de plusieurs dizaines à plusieurs milliers d’individus. Les coccinelles locales n’ont pas ce comportement. Quand elles pénètrent dans les bâtiments pour hiverner, c’est isolément ou par groupes de quelques individus seulement.
Partout…
A Presles, sur les murs, l’autel, les statues, sous les bancs, dans le moindre recoin, et même sur le cahier mentionnant les visites, elles pullulaient. Armés de balais, de pelles, les Amis de Presles ont lancé une vaste opération pour déloger ces insectes envahisseurs. ça n’a pas été une mince affaire car certaines coccinelles, tirées de leur léthargie, trouvaient une nouvelle cachette. En revanche, nulle trace dans la crypte où il fait très froid.
Recueillies dans des sacs en plastique, fermés hermétiquement, elles seront éliminées. Il semblerait même qu’il suffise de mettre le sac au congélateur pour que sous l’action du froid les coccinelles s’endorment puis meurent. La chapelle restera sous surveillance car il pourrait rester quelques survivantes à ce peu ordinaire nettoyage de printemps.
De notre correspondante
Annie Goutelle