Jeu vidéo : Harvest Moon, un monde à cultiver
Harvest Moon, un monde à cultiver, c’est le dernier né de la franchise de Natsume. Sorti début mars 2021, ce jeu de rôle simule la vie à la ferme. Nous l’avons testé sur Nintendo Switch.
Dans un monde qui regorgeait autrefois d’abondantes cultures, de fruits et de légumes variés, il n’est aujourd’hui plus possible que de cultiver des pommes de terre. Dans Harvest Moon, un monde à cultiver, le nouveau jeu vidéo de la franchise Natsume, tu incarnes un fermier ou une fermière qui cherche à retrouver toutes les richesses d’antan.
Il va alors s’agir de partir en quête de nouvelles graines à planter et à faire germer. Le personnage va être aidé par de petits lutins, des Feux follets, qui vont lui en offrir durant son périple. Il va également devoir trouver les six médaillons disséminés par la Déesse des récoltes, qui permettront de retrouver la vie prospère et harmonieuse d’avant.
Adapter les cultures aux saisons et aux mondes
Dans ce jeu de simulation, les jours défilent et les saisons aussi. Pour plus de réalisme, la jauge d’énergie du personnage réduit en fonction des tâches qu’il accomplit. Il s’agit alors pour lui de manger et de dormir pour recharger les accus. Le jeu propose cinq mondes à découvrir, très différents (désert, glace, prairies verdoyantes…) auxquels il s’agira de s’adapter.
La mission va consister à cultiver les plantations dans des environnements et des climats parfois extrêmes. Bêcher, labourer, pêcher, nourrir les animaux et les soigner… les activités ne manquent pas, mais elles peuvent rapidement devenir répétitives. Au fil des mois, la ferme, transportable dans le monde que tu souhaites, est amenée à grandir et à prospérer.
L’amour est dans le pré
Dans cette aventure dont tu es le héros, il est aussi question de relations humaines. En avançant dans sa quête, ton personnage va rencontrer des villageois, avec lesquels il va tisser plus ou moins d’affinités, jusqu’à, pourquoi pas, trouver l’amour parmi plusieurs prétendant(e)s.
Graphiquement, Harvest Moon, un monde à cultiver reste néanmoins très basique. Les décors sont sobres, pour ne pas dire pauvres. Le héros de l’histoire est personnalisable en début de jeu, mais de façon très limitée (garçon ou fille, couleur de peau). Pour un adulte, l’aventure pourrait vite tourner court, par manque d’originalité et de place laissée à la créativité de chacun.
De quoi justement plaire aux enfants jeunes et novices ? Certainement davantage. Il faudra toutefois que les joueurs maîtrisent parfaitement la lecture, avec des dialogues récurrents et parfois un peu longs. La boîte indique ‘‘plus de 3 ans’’. Le jeu s’adresse certainement davantage à des enfants de 8 ans.
Delphine Catalifaud
d.catalifaud@jhm.fr