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Chalindrey : une autre façon de vivre le Tour de France

Trente-cinq marques, 150 véhicules, douze millions de goodies : la caravane publicitaire du Tour de France a encore fait le plein cette année. Jean-Marie Vaulot, de Chalindrey et son fils, Léo, vivent depuis trois semaines cette aventure populaire avec des yeux d’enfants en tant que conducteurs de char.

Jean-Marie Vaulot, conducteur de char publicitaire, roule depuis 2013 pour la caravane du Tour de France avec un plaisir chaque année renouvelé ! Conducteur à la SNCF, il a dû attendre d’être retraité pour pouvoir y consacrer trois semaines. Il a commencé par être chauffeur pour Belin, Ibis, Ragt Semences et a rejoint l’équipe Le Gaulois voici quatre ans. Un moment qu’il attend chaque année avec impatience.

Cette année, il est au volant du char “Roule ma poule”, qui ferme la marche après le passage des sept autres de la marque. « C’est l’ambiance qui fait tout, c’est toujours un peu la même équipe. Ça finit par être une bande de copains ». Jean-Marie Vaulot n’est pas un acharné de vélo et c’est certainement mieux. « Il ne faut pas venir ici pour voir les coureurs, on n’a pas le temps sauf peut-être dans les étapes en altitude où il faut attendre l’arrivée pour pouvoir redescendre ».

Deux “Gaulois”

Cette année, le retraité SNCF parcourt avec son fils Léo, 24 ans, les routes du Tour de France toujours au volant des chars “Le Gaulois”. Recrutés et embauchés par une agence évènementielle, père et fils vivent ensemble l’aventure de la caravane et en savourent chaque instant : « Il y a douze ans, nous avions fait le tour de la France en side-car tous les deux. Nous avons parcouru 10 650 km en 45 étapes », raconte Jean-Marie. Douze ans plus tard, c’est un tout autre tour de France qu’il parvient à faire avec son fils qui est tout aussi enthousiaste : « J’avais pu participer comme invité les trois dernières années au Tour de France ». Mais il rêvait lui aussi de conduire et de pouvoir intégrer la caravane.

« C’est incroyable de voir le monde au bord de la route. A force de voir, j’avais envie d’y goûter. J’ai postulé, j’ai eu un entretien et j’ai été retenu ». Il est au volant du pick-up Crousty et se régale. « C’est incroyable quand on est au volant de voir le monde au bord de la route, une telle foule tout au long du parcours, surtout en montagne ».

Responsable maintenance à la SNCF, Léo Vaulot consacre toutes ses vacances à l’aventure et est bien décidé à « ne pas en perdre une miette » jusqu’à l’arrivée demain sur les Champs-Elysées.

Le Tour en caravane, c’est du non-stop, mais c’est une expérience unique et des paysages magnifiques. Les journées sont souvent fatigantes avec beaucoup d’heures de conduite (rouler entre 20 et 30 km/h pendant six à sept heures est très usant), une foule au quotidien, une météo capricieuse mais au final, le Tour, c’est comme une colonie pour adultes et une famille incroyable dont il est difficile de se séparer. Au bout d’un mois, tout s’arrête net..et chacun pense déjà à l’année suivante !

« C’est l’ambiance qui fait tout, c’est toujours un peu la même équipe. Ça finit par être une bande de copains »

Jean-Marie Vaulot

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