Un petit tour en forêt de Giey-sur-Aujon

Notre expert, Michel Michelet, nous conduit aujourd’hui du côté de Giey-sur-Aujon pour de jolies découvertes typiques de juillet.

L’Amanite impériale :

En pénétrant sous le couvert des arbres, à 2 pas, un jeune et magnifique champignon décorait le sous-bois.

Cette amanite possède un chapeau ovoïde puis étalé légèrement convexe à cuticule de deux couleurs : jaune orangé sur les bords et marron au centre avec une marge striée, elle comporte des verrues éparses brunâtres. Les lamelles crème à grisâtres sont serrées et fragiles. Le pied, chiné de gris, sans anneau est de couleur blanche. A la base, on observe une volve membraneuse et engainante souvent enfouie dans le sol. La chair inodore possède une saveur douce, mais n’est pas comestible.

Le Trèfle rouge :

Revenu près du véhicule, la lisière herbeuse étaient couverte de somptueuses fleurs d’une beauté à vous couper le souffle.

La tige de cette magnifique plante est glabre. Les folioles de 6 cm de longueur au maximum sont de 2 à 3 fois plus longues que larges. L’inflorescence se compose de 1 à 2 capitules cylindriques de 3 à 7 cm de hauteur, exposant au regard du promeneur, une multitude de petites fleurs d’un rouge vif. Elle occupe les lisières forestières, les pelouses et attire une quantité d’insectes.

Le Demi-deuil :

Perché sur une fleur et butinant un papillon s’est laissé photographier avec élégance.

La longueur de l’aile antérieure (LA) = de 23 à 30 mm. Le dessus des ailes est blanc avec de larges taches noires pour les 2 sexes. Le revers de l’aile postérieure est blanc à taches grises chez le mâle et jaunâtre à taches brun pâle chez la femelle. La chenille verte ou brune se nourrit de graminées.