Le “tour du monde de la Haute-Marne” est bouclé, le bilan a été dressé à Langres
Le périple de Théo Caviezel et Johann Legrand, chroniqué chaque jour dans nos colonnes, s’est achevé lundi avec un pique-nique participatif à Langres puis une réception, en soirée, à la préfecture de Chaumont. Pour les deux jeunes explorateurs de la Haute-Marne, l’heure est au bilan… et au repos.
« Cela va sans doute vous surprendre mais… j’ai pris trois kilos ! Il faut dire que nous avons profité du terroir. En même temps, nous avions bien souligné qu’il ne s’agissait pas d’un exploit sportif ! ». Tout sourire pour la 29e et dernière étape de son “tour du monde de la Haute-Marne”, avec son complice Johann Legrand, Théo Caviezel dressait, lundi midi à Langres, le bilan de leur périple. À cette occasion, les deux jeunes gens ont remis à Frédéric Pardoens (gestionnaire du parc de Rosalies et de vélos à assistance électrique de Langres) leurs vélos “Moustache bike”, gracieusement mis à disposition par l’entrepreneur.
L’office du tourisme du Pays de Langres en a profité pour organiser un pique-nique participatif au square Olivier-Lahalle, en compagnie des deux globes-trotteurs. Théo Caviezel, tout en savourant le gâteau personnalisé confectionné par la boulangerie-pâtisserie Gallien, a dressé un bilan très positif de l’aventure parrainée par Jean-Claude Volot et chroniquée chaque jour, entre autres, par Le JHM : « Ce que je retiens en premier lieu, c’est que nous avons fait de très belles rencontres ! ».
« Vous avez de l’or ici, et vous devez en être fiers ! »
Chaque jour, le duo a découvert de nouvelles communes, a vu se greffer quelques participants d’un jour, a découvert un projet, un produit du terroir, un savoir-faire, tous uniques au sein du département. « Il y en a partout, mais partout sur le territoire. Ce que nous voulions, c’est montrer que la Haute-Marne peut être fière de ses fleurons. Il y a parfois du fatalisme, de la résignation. Cela fait 30 ans, voire plus, que des politiques nous disent qu’on est rien, qu’on est dans une diagonale du vide. C’est ancré, mais rien n’est plus faux ! C’est ce que nous leur avons dit au fil de nos rencontres : vous avez de l’or ici, et vous devez en être fiers ! », a lancé Théo Caviezel.
Sur l’ensemble de l’aventure, un seul petit bémol est apparu : Chaumont. L’étape dans le chef-lieu a donné lieu à une chronique certes positive, mais comprenant aussi quelques critiques ayant généré son lot de polémiques. « Nous assumons ce que nous avons écrit. Dans toutes nos étapes, Chaumont est l’une des seules municipalités qui ne nous ont pas accueillis alors que c’est la capitale… Nous avons constaté que, actuellement, c’est une ville de gestionnaires et pas de visionnaires. C’est notre ressenti », conclut Théo Caviezel. Qui, avec Johann Legrand, a néanmoins conclu son périple, lundi soir… à Chaumont, pour une réception finale en préfecture.