Nicolas Lacroix favorable à la reconstruction de l’hôpital de Chaumont
Attaché à conserver chacun des trois hôpitaux du Sud haut-marnais, le président Lacroix se prononçait mardi matin lors de sa conférence de presse de rentrée pour la reconstruction de celui de Chaumont et des spécialisations pour Langres et Bourbonne-les-Bains.
« Il faut travailler sur la santé. La base, c’est l’hôpital. Sur ce sujet, j’ai une vision de territoire, pour l’ensemble du Sud haut-marnais. À aucun moment je n’ai parlé d’un hôpital unique : on a besoin du maintien de chaque établissement, avec une spécialisation à Langres et Bourbonne-les-Bains », commençait Nicolas Lacroix. Sur ces questions de santé, le ton est grave, la voix posée, les mots sont pesés. « Pour Bourbonne, on peut aussi imaginer une spécialisation en rééducation fonctionnelle. Il y a beaucoup de demande post-Covid, après la pose de prothèses ou des AVC. À Chaumont, il n’y a plus de place en ce moment. D’autant que le service est privé de moitié de ses kinésithérapeutes… À Bourbonne, ils en font déjà et le contexte s’y prête. Pour l’hébergement, il y a des meublés. Ça peut être une solution pour ceux qui veulent s’y rendre avec leur conjoint. »
Des bâtiments vétustes
Nicolas Lacroix souhaite être clair sur ce sujet. « J’ai redit tout le bien que je pense de l’hôpital de Langres. La priorité, c’est Chaumont. Je parle des bâtiments. L’Agence régionale de santé et la communauté médicale travaillent sur le projet de santé. » Son souci à lui, c’est l’état des murs.
« Il faut un hôpital attractif. À Chaumont, ce n’est plus le cas. Et on a la maternité et les urgences qui sont du mauvais côté. » S’agissant des locaux, qu’il décrit comme vétustes, Nicolas Lacroix assure que « les jeunes médecins se demandent où ils arrivent. Il n’y a pas une semaine où je ne reçois pas un courrier d’un patient passé par l’hôpital de Chaumont. »
Porté par la Conférence de santé, le projet médical doit sortir d’ici la fin d’année. En parallèle, Nicolas Lacroix souhaite faire avancer le volet immobilier de l’établissement chaumontais qu’il imagine sur un autre site. Opposé à un rafistolage des bâtiments actuels, il se prononce pour une construction neuve, sur un autre site. « Il y a urgence », conclut-il.
S. C. S.