Le Rotary de Langres reçoit le gouverneur Pascal Péran : « c’est un honneur et une obligation »
Une croix a été inscrite sur la cheminée du Rotary de Langres, jeudi 16 septembre 2021. En effet, le gouverneur de district Pascal Péran, qui chapeaute la Haute-Marne et quatre départements lorrains, a été reçu par son président Michael Curie et par l’adjoint langrois au gouverneur Philippe Fiaux. Sa venue est « un honneur ». Il se trouve qu’elle constitue aussi « une obligation ».
« J’anime les 56 clubs du district, qui comptent au total 1 750 membres ». Le gouverneur de district Pascal Péran, qui visite l’ensemble des unités sur lesquelles il veille sur un territoire qui comprend cinq départements, dont la Haute-Marne, a eu, jeudi 16 septembre, un entretien avec le président du Rotary de Langres Michael Curie et son vice-président Philippe Fiaux, également adjoint au gouverneur. Ce rendez-vous en précédait un autre, avec le comité du Rotary langrois -l’équivalent de l’exécutif d’une association. Des rencontres qui permettent de faire le point sur l’activité du club langrois et sur les projets en cours, « au niveau du district et au plan international », de sorte d’ « évoluer ».
L’éthique, composante indépassable d’un Rotarien
Pour rappel, le Rotary est « un mouvement humaniste international » qui rassemble des professionnels « performants » et « impérativement respectueux de l’éthique », qui contribuent à promouvoir l’entente entre les peuples. Il a essaimé en France, où il est né il y a cent ans tout ronds, quand cette mission apparut tout à coup urgente à tous. Cette vocation explique que les Rotariens tiennent à porter l’effort sur les échanges intercontinentaux entre jeunes gens. Sachant que, de leurs séjours d’une année, ceux-ci rentrent « plus matures, presque adultes ». Michael Curie a retenu le témoignage de l’un d’eux qui, à ses yeux, résume tout. « C’est une vie dans une année ». Au passage, quand ils sont accueillis en France, la vie les aimante assez pour, parfois, les décider à s’y installer.
D’autres missions figurent historiquement à la feuille de route du Rotary, dont la lutte contre l’éradication de la polio -objectif atteint depuis deux ans, souligne le gouverneur Pascal Péran. « Aujourd’hui, ça fait donc sourire… Pourtant, si l’on cesse de vacciner, la maladie peut revenir ». Une incertitude s’est au demeurant invitée tout récemment avec le retour des talibans à la tête de l’Afghanistan : pour l’heure, il n’y a plus une ONG sur place pour vacciner.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr