À Langres, l’ADPJ annonce avoir tenu le cap
À l’instar des autres acteurs sociaux et associatifs, l’association départementale prévention jeunesse a connu une année 2020 bouleversée par les contraintes sanitaires. Pour autant, cela n’a pas empêché la structure de maintenir le lien avec le public ciblé.
Près de 300 jeunes accompagnés et plus de 4 300 entretiens réalisés, le bilan chiffré de l’année 2020 au sein de l’ association départementale prévention jeunesse (ADPJ), présenté lors de l’assemblée générale (AG) à Langres, ne reflète pas totalement le volume de travail réalisé par les salariés de la structure durant l’année 2020. En effet, à l’occasion de cette AG de l’ADPJ, le président Luc Pradalet a abordé dans son rapport moral une analyse plus large de l’année écoulée.
En effet, si les agents ont été présents auprès des jeunes et des familles dans des proportions semblables à celles de 2017 et 2018, c’est surtout le contexte dans lequel cela s’est fait qui a été mis en avant. Ainsi le président de l’ADPJ a tenu à saluer « la continuité de nos actions de prévention et d’éducation mais aussi le maintien du lien avec un public fragile ». Luc Pradalet a souligné que « l’ADPJ a fait face à ces enjeux et le travail de prévention spécialisée n’a jamais été déserté ».
Développement sur le terrain et les réseaux sociaux
Si les actions de groupe sur le terrain ont nécessairement été impactées, comme cela a été expliqué dans le rapport d’activités, c’est par d’autres biais que le travail s’est fait. Cela s’est notamment traduit par l’engagement de l’ADPJ dans l’action “Repérer et mobiliser les publics invisibles“. Un dispositif qui s’est notamment matérialisé dans le nord du département, où l’association a effectué son retour opérationnel après plusieurs années d’absence. Une réapparition dans le Nord haut-marnais qui est amenée à se confirmer dans les prochaines années, notamment vis-à-vis des “Invisibles”.
Par ailleurs, le contexte sanitaire et son impact sur les jeunes ou les familles a amené la structure à adapter les temps de présence des animateurs. Ce changement sur le terrain n’est pas le seul axe d’évolution engagé par l’ADPJ. En effet, la directrice, Céline Tisserand, a indiqué que le renforcement de la présence sur les réseaux sociaux faisaient partie des objectifs de la structure. En effet, à travers ce nouveau canal de communication, les animateurs peuvent établir ou renforcer les liens qui se font habituellement par la présence physique dans les rues.
Globalement positive, en dépit des difficultés qui se sont fait jour avec le Covid, l’année 2020 de l’ADPJ s’est conclue au niveau financier avec un résultat négatif. Pour autant, l’association se tourne d’ores et déjà vers un exercice 2021, qui devrait voir une nouvelle montée en puissance des actions de l’ADPJ notamment en ce qui concerne le point accueil écoute jeunes (PAEJ).
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr