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Des ressources – L’édito de Christophe Bonnefoy

Dire qu’une finale de Ligue des nations n’est pas comparable à celle d’une coupe du monde ou d’un Euro est une évidence. Mais lorsqu’on est allé remporter le trophée planétaire au nez et à la barbe des favoris en 2018, puis qu’on s’est à l’inverse lamentablement pris les pieds dans le gazon quelques mois plus tard, là, on aborde forcément les choses différemment.

D’autant plus différemment, quand on vient de gagner une demi-finale en étant mené 2 à 0 et que pas grand-monde ne donnait cher de notre peau. Cerise sur le gâteau, face à ceux qu’on avait quittés fâchés trois ans plus tôt : des Belges à la furieuse envie de revanche.

Un peu compliqué ? Pour faire simple, disons que nos Bleus, qui se cherchent constamment depuis qu’ils ont peut-être connu un léger – très léger hein ! – excès de confiance, se sont sentis revigorés par leur dernier match. Et qu’une finale de Ligue des nations, même anecdotique d’une certaine façon, pouvait leur faire connaître à nouveau cette sensation d’être sans concurrence sur la planète foot.

Face à une Espagne surprenante, conquérante et extrêmement talentueuse, une victoire devait valider le renouveau de la machine à gagner. Et réaffirmer la suprématie d’un groupe qui compte trois attaquants parmi les meilleurs du monde. Suprématie dont on pouvait largement douter depuis quelque temps.

Mais visiblement, Didier Deschamps tient son équipe. Pas parfaite, parfois imprécise, souvent en danger et même de temps en temps au bord de la rupture. Et pourtant, même dominée, même menée au score, l’équipe de France a de telles ressources qu’il ne faut plus – c’est la différence désormais – la donner comme battue tant que le coup de sifflet final n’a pas retenti. L’Espagne en a fait les frais hier soir. Et le Qatar n’est pas si loin… De bon augure.

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