Campus connecté à Chaumont (52) : bien plus qu’un lieu d’études

Maintenant que tous les étudiants du Campus connecté, à Chaumont (52), ont fait leur rentrée, il est temps pour la structure d’envisager les animations, ateliers et services qu’il pourra proposer aux jeunes lors de cette année universitaire. Les pistes sont nombreuses.

Ils sont une quinzaine d’étudiants au Campus connecté de Chaumont. Leurs parcours sont différents : licence de psychologie, de sociologie, d’histoire, de science de l’éducation, DAEU, première année de Master… À chaque fois, ils sont inscrits dans une université physique, parfois même lointaine comme Caen, Lille ou Obernai, mais suivent leurs cours en distanciel, au sein du Campus connecté, installé aux Silos. « Le distanciel, les cours par correspondance, ça existe depuis longtemps mais là vous avez un lieu dédié, à vous, ainsi qu’une personne référente, Marc Duval, pour vous aider », note Anne-Marie Nédélec, vice-présidente à l’Agglo de Chaumont en charge de l’enseignement supérieur. Anne, service civique, est aussi là pour les guider.

Hier matin, afin de présenter le système dans lequel ils se sont engagés, une réunion de rentrée était organisée avec tous les étudiants inscrits. Au de-là des services proposés mis à disposition gratuitement (parking, accès au Campus du lundi au samedi de 8 h à 20 h, espace cuisine…), Marc Duval a principalement parlé des actions qu’il souhaite mettre en place. Dans cette optique, il a invité Odile, psychologue de l’éducation nationale et Sophie Thiriot, directrice du centre d’information et d’orientation (CIO) de Chaumont.

Comme elles l’ont dit aux étudiants, elles sont tout à fait prêtes à intervenir soit dans leur local soit au Campus connecté, suivant leur demande. Il peut s’agir d’accompagnement individuel dans leur parcours professionnel ou dans leur recherche de poursuite d’études mais aussi d’ateliers thématiques sur la découverte de métiers ou encore plus spécifiques sur la mémoire, l’estime de soi, certaines méthodes de travail… « Ce sont des thématiques diversifiées qu’on peut adapter selon vos besoins et envies », expliquent les deux professionnels.

Contacts professionnels

Marc Duval y voit aussi une façon d’appréhender plus facilement les épreuves orales auxquelles chacun d’entre eux va être confronté par la suite. « Vous aurez tous à passer des examens en présentiel même si vous êtes au Campus connecté. Les oraux, ça se prépare en delà de la matière qu’on étudie », affirme-t-il. Le CIO a prévu de proposer environ une intervention mensuelle mais ne s’interdit pas d’en organiser d’autres. 

Marc Duval en a profité pour indiquer les rôles que lui et Anne-Marie Nédélec peuvent jouer pendant leur cursus, notamment celui de les aider à trouver des stages, en faisant jouer leur relation. « On peut aussi envisager une rencontre avec un professionnel d’un secteur qui vous intéresse, que ce soit dans le domaine du droit, de la psychologie ou de n’importe quel autre », propose-t-il.

Pour Anne-Marie Nédélec, il s’agit là d’une carte à jouer : afin d’« être sûr qu’on a bien la bonne vision du métier qu’on a choisi. C’est vrai dans tous les métiers. Souvent, j’ai vu des personnes, en entrant dans la vie active, découvrir un monde aux antipodes de ce qu’ils pouvaient imaginer… », déplore-t-elle. Cette possibilité semblait déjà intéresser quelques jeunes, notamment l’une d’entre elles qui doit, pour ses études, interroger un professionnel. Enfin, Marc Duval aimerait que les étudiants créent un vrai lien social entre eux, en étant force de proposition notamment sur des sorties possibles. Il est à leur disposition si besoin.

Laura Spaeter

l.spaeter@jhm.fr