À Langres, l’espace France services n’a pas attiré les foules
Ouvert depuis le mois de février dans les locaux du CIAS, derrière la salle Adam, l’espace France services a organisé mercredi 13 octobre 2021 ses portes ouvertes. Pour autant, cette ouverture au public n’a pas rencontré un large succès de fréquentation.
Organisée pour présenter le métier d’agent d’accueil mais surtout les champs de compétences par rapport aux différents organismes administratifs, la journée portes ouvertes de l’espace France services n’a pas attiré beaucoup d’usagers mercredi dans les locaux du CIAS (Centre intercommunal d’action sociale).
En effet, ce ne sont qu’une petite poignée de personnes qui ont fait le déplacement pour ces portes ouvertes; Une fréquentation minime qui n’a, malheureusement, pas surpris les agents de l’espace France services. Pour eux, « ceux qui nous connaissent déjà n’ont pas forcément besoin d’une nouvelle présentation de la structure et, pour les autres, on peut penser tout simplement que cela ne les intéresse pas ».
Néanmoins, les quelques personnes qui ont profité de cette journée ont pu bénéficier de nombreux renseignements sur les permanences se faisant dans les locaux du CIAS mais aussi obtenir des informations par rapport à des démarches administratives comme un renouvellement de carte d’identité. Les agents de la structure servent en effet, bien souvent, de premier contact et interlocuteur pour les personnes. Ceci est d’autant plus vrai lorsque des services, comme ce fut le cas pour une personne mercredi avec la CAF, ne sont pas accessibles informatiquement ou bien sont difficilement joignables.
Si le public a quelque peu boudé cette journée, la sous-préfète de Langres, Emmanuelle Juan-Keunebroek, accompagnée par Anne Cardinal, maire de Langres, a profité de l’occasion pour venir à la rencontre des personnels de l’espace france services. La représentante de l’État s’est notamment intéressée aux profils de personnes qui viennent dans les locaux du CIAS mais aussi aux évolutions constatées durant les dernières années.
Pierre Gaudiot
p.gaudiot@jhm.fr