Châteauvillain : un geste de solidarité des collégiens
Cette semaine, les élèves hispanistes du collège de Châteauvillain ont tenu à effectuer une démarche solidaire en adressant des marques de soutien à des écoliers de l’île espagnole de Palma.
Cela fait un mois, que le volcan Cumbre Vieja, situé sur l’île de la Palma, une des îles espagnoles des Canaries, est en éruption.
Un mois que ce territoire n’est pas épargné par ce phénomène naturel qui a déjà provoqué l’évacuation de milliers de personnes et la destruction de nombreux bâtiments.
Des lettres et des dessins
Sans compter de nombreux jeunes qui ne peuvent plus se rendre à l’école. C’est pour cette jeunesse privée d’école que les collégiens castelvillanois, sous l’impulsion de leur professeure d’espagnol Mme Jehl, ont effectué cette démarche solidaire qui s’articule autour de la réalisation de lettres et de dessins.
« Pour les collégiens, cette action vise à témoigner de leur intérêt pour la situation dans laquelle se trouvent ces enfants espagnols et leur envoyer une forme de sourire dans la situation critique qu’ils vivent actuellement », expliquent la professeure qui compte bien ajouter également une dimension pédagogique à cette action.
Un travail pédagogique aussi
« Pour moi, pédagogiquement parlant, ce sera l’occasion de leur parler de la géographie de cette île espagnole », comme par exemple localiser ce territoire qui se situe au large de la côte Nord-Ouest de l’Afrique et qui a la particularité d’avoir plusieurs volcans. Une manière aussi de créer des savoirs transversaux avec les Sciences et vie de la terre (SVT) qui aborde le phénomène des séismes avec les élèves de 4e. Une manière aussi d’aborder sous un autre prisme ce pays dont ils étudient la langue.
Du réconfort
Envoyée cette semaine, la grosse enveloppe comportant toutes les intentions des collégiens apportera sans aucun doute du réconfort aux jeunes Espagnols pour qui les difficultés ne sont pas encore terminées dans la mesure où les séismes et les coulées de laves se poursuivent encore. Les auteurs de ces lettres et de ces dessins n’ont pas manqué d’indiquer leur adresse dans l’espoir d’avoir un retour de ces écoliers situés à plus de 3 000 km de la Haute-Marne.