Saint-Dizier. Un gros travail d’organisation pour les Internationaux de tennis
De retour à Saint-Dizier pour la 26e fois, les Internationaux de tennis investissent l’espace Jean Meffert le temps d’une semaine. Pour que les 56 joueurs puissent s’exprimer sur les courts Suzanne Lenglen, les bénévoles travaillent d’arrache-pied.
Après une pause forcée en 2020, les Internationaux de tennis sont de retour à Saint-Dizier ! Hier matin, les qualifications ont débuté. Trente-deux joueurs sont concernés. Seuls huit d’entre eux rejoindront les 24 autres déjà qualifiés pour le tableau final. Un tournoi organisé par le COSD Tennis Club Bragard, en partenariat avec la Ville de Saint-Dizier et le département de la Haute-Marne, doté de 25 000 dollars.
Pour la gagne, mais pas que
De nombreux tennismans de pays étrangers n’ont pas hésité à faire le déplacement. Belges, Néerlandais, Allemands, Britanniques, mais aussi un Argentin, un Japonais, un Tchèque et des Australiens. En sachant que « ils payent le logement et leur inscription. Et pour espérer marquer des points, ils doivent accéder au tableau final », explique Nicolas Vial, directeur du tournoi. Ce dernier se souvient des grands noms qui se sont imposés par le passé : « Il y a eu Llodra, Goffin. Tsonga aussi a gagné ici ; quinze mois après, il disputait l’Open d’Australie. »
Parmi les participants, des jeunes du club ont été inscrits. Comme Arthur Colson, 15 ans seulement. Ou le doyen, Guillaume Delamarre, 55 ans, venu du Val d’Oise pour le plaisir : « J’ai été touché par le cancer il y a 2 ans. J’ai fait une trithérapie : chimio, radio et tennis. » Une discipline à laquelle il consacre toutes ses journées, avec l’envie de transmettre un message : « Le sport, c’est important pour se reconstruire. »
Lourd protocole
Dans l’espace Jean Meffert, trois des quatre cours habituels sont utilisés. La Ville a installé une grande tribune le long du terrain, qui, affiche toujours complet au moment des finales. « Là, c’est la seule interrogation. Habituellement, ce n’est pas pendant les vacances et il n’y a pas de Covid », poursuit Nicolas Vial. Covid qui entraîne un lourd protocole à respecter. Pour ne pas faciliter les choses, les recommandations de la Fédération internationale de tennis ne sont parvenues que jeudi soir. Il a fallu s’adapter. C’est le cas de Christine Joly, bénévole habituée de l’événement. Ce dimanche, elle est à l’entrée pour prendre la température et vérifier les pass sanitaires. « Ce sont les impératifs, et ce n’est pas que pour le public. Tous les bénévoles, les dirigeants, les arbitres et les joueurs sont concernés. »
Environ une soixantaine de bénévoles œuvre sur le tournoi. Outre le poste de vérification Covid à l’entrée, il faut des chauffeurs pour chercher et ramener les joueurs à leur hôtel, sachant qu’ils ne peuvent être plus de deux par véhicule. Véhicule ensuite désinfecté. Comme les bancs des joueurs. Ou les poubelles qui sont vidées entre chaque match. Un poste de restauration est également en place à destination des joueurs, arbitres et bénévoles. Sans compter le travail en amont avec les sponsors, les réservations d’hôtels, les inscriptions à récupérer, les stands à monter…
Bref, il n’y a pas que sur les cours que l’on transpire !
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