Saint-Dizier. Le Metalfest en fusion aux Fuseaux
A l’occasion du Metalfest vendredi soir, quatre groupes français de métal se sont succédé sur la scène des Fuseaux. Y allant crescendo au niveau de l’intensité, pour le plus grand plaisir des fans, qui ne demandaient qu’à avoir la tête à l’envers.
Des jeux de lumière en mettant plein la vue, des instruments percutants, des voix perçantes, une ambiance de feu, une bonne dose d’énergie sur la piste de danse. Voilà comment résumer l’édition 2021 du Metalfest, qui s’est déroulé vendredi soir aux Fuseaux. Après un an d’absence à cause du confinement, l’association Lezard’Os (qui organise l’événement avec les 3 Scènes) a fait confiance au même quatuor qui était annoncé en 2020. Quatre groupes 100 % français, avec un style bien différent, qui se sont succédé sur scène, de 19 h à minuit.
Quatre concerts
Cette soirée était un joli défi pour les équipes techniques, chaque groupe venant avec une batterie d’instruments complètement différents, souvent lourds et volumineux. Que pour les concerts puissent s’enchaîner sans que l’entracte ne dure une éternité, le matériel était installé sur des plateaux à roulettes. Plus facile à déplacer et plus rapide pour changer de décor et permettre aux artistes suivants de prendre place. Ces derniers pouvaient ainsi faire quelques ajustements au niveau du son avant de se lâcher.
Une petite pause bienvenue également pour les fans. Ambiance déjantée oblige, les gradins avaient été rabattus pour laisser place à un véritable dancefloor. Et tout ça, forcément, ça désaltère ! Direction le bar des Fuseaux pour reprendre des forces.
Quatre styles différents
Dès 19 h, Deadwood ouvre le bal. Le groupe originaire de Reims, vient justement de sortir son tout premier album, intitulé “Unwanted”. La fosse se remplit petit à petit. Les fans de métal ont sorti leurs plus beaux t-shirts et gilets pour l’occasion.
Une heure après, place à Destinity, qui était déjà venu à la salle Aragon en 2009, et qui fête ses 25 ans d’existence cette année. « Ça fait p****n de plaisir d’être là ce soir avec vous les amis », balance Mick Caesare, le chanteur de la troupe, entre deux mouvements de tête. L’ambiance continue de monter.
Après 21 h, c’est au tour de Loudblast, originaire de Lille, qui est l’un des groupes nationaux les plus reconnus. Au centre des attentions, Stéphane Buriez – l’un des fondateurs à l’époque en 1985 – prend son pied : « J’espère que vous n’avez rien perdu pendant ces deux ans ? Est-ce que vous êtes là pour passer une bonne soirée et se foutre la tête à l’envers ? » Certains fans tomber le t-shirt. D’autres démarrent un pogo, qui consiste à bouger et se pousser au rythme de la musique. Ce qui ravi le leader des Loudblast : « C’est bien les gars, continuez, foutez-moi la m***eeee ! »
Et pour finir, d’autres légendes du métal français avec Dagoba. Six albums vendus, près de 80 000 fans sur Facebook, une touche marseillaise, une influence américaine et un métal furieux et surpuissant de dynamiques pour finir en beauté.