Philippe Manet, nouveau directeur de cabinet de la préfecture de Haute-Marne
En poste depuis le 1er novembre en préfecture, Philippe Manet succède à Reynald Ben-Mir en tant que directeur des services du cabinet du préfet.
Il est arrivé il y a près de trois semaines. Le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas chômé. Puisqu’une semaine après sa prise de poste de directeur de cabinet en préfecture, Philippe Manet foulait le sol de Colombey-les-Deux-Eglises. Et lorsqu’on exerce une telle fonction, un 9 novembre précédant une élection présidentielle, il y a du pain sur la planche ! Cette arrivée le plongeant directement dans le grand bain n’est manifestement pas pour lui déplaire. Tout dans son parcours montre qu’il est un homme d’action.
Agé de 45 ans et papa d’une petite fille de 5 ans, Philippe Manet est originaire de l’Ile de Ré. Il a grandi dans les Pyrénées orientales. Marqué par « une empreinte très rurale », il a suivi un cursus d’ingénieur en aéronautique. Il a débuté sa carrière dans le monde militaire, en tant qu’officier de l’Armée de l’air, puis à la Direction générale de l’armement. Aide de camp pour les cabinets ministériels de la Défense et des Armées, il a successivement travaillé pour Hervé Morin, Alain Juppé, Gérard Longuet, puis Jean-Yves Le Drian.
Déjà venu dans des conditions particulières
Son engagement comme fonctionnaire l’a conduit en outre-mer, sur l’Ile de la Réunion, où il était précédemment chef du Bureau de la sécurité intérieure et de la Défense nationale. Il a ensuite répondu présent pour occuper un poste en préfecture de Haute-Marne, « aussi et surtout parce que c’était la Haute-Marne », précise-t-il. Saluant l’accueil chaleureux qu’il y a reçu, aussi bien en préfecture que près de l’ensemble des interlocuteurs déjà rencontrés, Philippe Manet est encore en phase de découverte. Il a déjà foulé le sol du Nord haut-marnais dans des conditions bien particulières : « Je me suis déjà posé sur la base de Saint-Dizier », glisse-t-il dans la conversation.
Un habitué des uniformes
Particulièrement à l’aise avec tous ceux qui portent l’uniforme, il se réjouit de la présence de la BA 113, du 61ème RA à Semoutiers, de l’Ecole de gendarmerie à Chaumont ou encore des contacts qu’il sera amené à nouer avec les représentants des forces de sécurité ou les sapeurs-pompiers.
Attiré par les sports de glisse au sens large, Philippe Manet aime la voile et compte bien sillonner les chemins de Haute-Marne pour s’exercer au trail. « J’aime le terrain, que les choses soient simples mais efficaces et je suis attaché à ce que les relations humaines soient au cœur de tout », conclut-il dans un sourire.
Sylvie C. Staniszewski