Festival de l’écrit : écrire, vivre et faire ensemble
La 25ème édition du festival de l’écrit s’est tenue ce mardi 30 novembre au Signe, à Chaumont, en présence des lauréats pour une journée sur le thème du partage.
Encourager l’expression écrite pour les personnes en situation d’apprentissage ou de réapprentissage du français, favoriser les échanges et le bien-vivre ensemble, l’autonomie sociale et culturelle : tels sont les objectifs du festival de l’écrit organisé par l’association Initiales. La remise des prix s’est déroulée ce 30 novembre après-midi au Centre national du graphisme, à Chaumont.
Trente lauréats ont eu la chance d’être sélectionnés par le jury présidé par Thierry Beinstingel et de voir leurs écrits publiés dans le recueil de cette 25ème édition. Ces derniers étaient conviés pour une journée rythmée par des ateliers tout au long de la matinée, puis la remise des prix et les discours officiels en après-midi. Les participants étaient fiers d’être là. Ils ont pu se divertir lors d’un atelier slam (et jouer avec les mots), ils se sont mis à la typo et ont pris part à un atelier écriture. Le tout dans une ambiance chaleureuse et emplie de bienveillance.
Dans le courant de la matinée, une visite du Signe était organisée. Elle a permis aux lauréats de découvrir ce site remarquable, mais aussi de s’y sentir à l’aise. « L’idée est qu’ils s’approprient ce lieu et y reviennent, éventuellement avec des proches », observe Edris Abdel Sayed, directeur d’Initiales.
Reconnaissance sociale et culturelle
« Il y a eu un vrai impact : je suis persuadé que des gens ont pu changer en participant à votre festival », observait l’élu chaumontais Paul Fournié. Ces mots que les participants au festival ont manié avec plaisir leur ont permis de composer des textes. Ils y relatent leurs parcours, leurs joies, leurs peines. Leur vision du monde. Tout n’est pas toujours rose. Ils ont osé et son désormais des auteurs reconnus dont les textes sont publiés dans ce 25ème recueil anniversaire. « Chers lauréats, cette cérémonie sera pour vous un instant inoubliable », leur adressait le directeur de cabinet de la préfecture en les félicitant.
Ce qui pourrait sembler être l’aboutissement d’un engagement fort n’est en fait que la première étape sur les chemins de l’écrit, certes escarpés, mais tellement gratifiants.
Sylvie C. Staniszewski