Urbanisme à La Rochotte : l’école de demain
Mardi 30 novembre, une réunion publique sur le projet de la nouvelle école de la Rochotte a eu lieu dans l’établissement Robert Pillon. Plusieurs élus, et le cabinet d’architecture, sont venus à la rencontre des riverains, des parents et des membres de l’Education nationale pour parler des prémices de ce nouvel équipement qui ouvrira ses portes en 2024.
Déjà présentées lors du conseil municipal du 19 novembre, les premières maquettes de la future école de la Rochotte intriguent les riverains du quartier. C’est pourquoi, la Ville a organisé le mardi 30 novembre, une réunion publique afin d’aborder les premiers points du projet avec la présence de Jean-Charles Riber de l’Ajeance, le cabinet d’architecture retenu pour la création de cette nouvelle structure.
La future école devrait compter quinze classes, neuf en élémentaires et six en maternelle et accueillir 375 enfants. De plus, un espace restauration ainsi qu’un accueil périscolaire pour réunir les écoles Prévert et Pillon sous le même toit sont prévus. « Nous construisons pour les 30 ans à venir », explique Christine Guillemy, maire de Chaumont. « Nous voulions que cette école soit un lieu de vie important pour ce quartier de la Rochotte qui est en pleine rénovation. Il fallait aussi qu’elle respecte le développe durable de par les matériaux utilisés dans sa construction », poursuit-elle.
« C’est un projet à 10 000 000€, nous devions faire le meilleur des choix », souligne le maire de Chaumont. Pierre Etienne, élu en charge de l’environnement et de l’urbanisme à la Ville, a souhaité rassurer les riverains sur la question de la circulation et du stationnement, suite à la remarque d’un habitant du quartier. « Le personnel de l’école aura son propre parking afin que les résidents ne soient pas impactés. Nous avons tout fait pour que le flux engendré par l’école ne touche pas la rue Blaise Pascal. Nous voulions une vraie connexion avec le quartier. »
Des matériaux écologiques
Jean-Charles Riber de l’Ajeance, cabinet d’architecture en charge du projet retenus parmi 137 dossiers reçu après l’appel à projet, a présenté sur plusieurs diaporamas, les divers points importants de la nouvelle école. « Notre but est d’offrir un cadre propice au travail. Les matériaux utilisés dans la construction seront sains, écologiques et le bois sera prisé. » Christine Guillemy précise, « c’était stipulé dans le cahier des charges ». Par rapport aux extérieurs de l’école, « nous avons voulu mettre en valeur ce qui est déjà existant », rassure l’architecte.
Maryse Chrétien, directrice de Canopé, est intervenue dans le débat pour parler de l’aspect éducatif du projet. « Nous allons innover d’un point de vue du numérique. Nous recherchons ce qui peut être le mieux pour les enfants et les enseignants. Nous traversons encore une crise sanitaire qui perturbe grandement notre façon d’enseigner. » Céline Brasseur, élue en charge de la famille rebondit à ces propos, « nous voulons que cette école soit un phare pour les enfants et pour le quartier. C’est un projet très ambitieux. Ce sera vraiment l’école de demain avec une partie des cours qui pourra se faire dans la cour du bâtiment. Nous tenions vraiment à avoir quelque chose d’ouvert qui apporte la culture à tous, car les enfants de ce quartier ne sortent pas beaucoup, c’est un fait. Nous serons au summum de ce que l’on pourra proposer en termes d’éducation. »
Les travaux doivent commencer fin 2022, début 2023 et être livrés pendant l’été 2024 à temps pour la rentrée scolaire.
Caroline M.Dermy
c.dermy@jhm.fr
Dans l’édition du vendredi 3 décembre, à lire l’interview de Jean-Charles Riber de l’Ajeance, architecte du projet.