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Nicolas Rostoucher : « On chercher la stabilité »

Le Journal de la Haute-Marne : Quelles sont vos premières sensations, à l’issue de l’entraînement de ce soir (hier soir) ?

Nicolas Rostoucher : «Elles sont bonnes ! A Saint-Dizier, je vais terminer mon cycle de travail. Là, j’ai effectué une séance de décrassage, après une journée de voyage en train. L’objectif, ce n’est pas un chrono ici mais bel et bien les Championnats de France petit bassin dans trois semaines, puis les « Europe » dans un mois. Il y a quatre courses importantes pour moi ce week- end, car j’y cherche des repères : le 200, 400 et 1 500 m nage libre et le 400 m quatre nages. Après, je ferai peut-être quelques courses “bonus”, pour me faire plaisir et m’entraîner un peu sur du sprint.»

JHM : Marseille se présente avec un groupe très, très étoffé (32 nageurs). Vous allez sans doute avoir envie de faire le show. Les records vont-ils tomber ?

N. R. : « Ça, c’est moins sûr ! Oui, on va avoir envie de se faire plaisir, tous ensemble, car nous n’avons vraiment pas l’occasion, dans une saison, de nous retrouver tous sur une même épreuve. Il y a des jeunes et des plus expérimentés. Mais une année post- olympique, c’est toujours un peu particulier. On ne reprend pas tous l’entraînement en même temps. C’est pour cela que, pour les records… On est en pleine période de préparation, avec en- core une semaine éprouvante. On fera avec les moyens du bord. En demi-fond notamment, il ne faut pas s’attendre à faire des chronos.»

JHM : Vous étiez annoncé comme le seul nageur de Marseille à vous rendre à Berlin. Finalement, vous avez, vous aussi opté pour Saint-Dizier. Pourquoi ?

N. R. : « Je ne me sentais finale- ment pas tellement prêt à faire une compétition internationale. et puis, c’est plus sympa de se retrouver avec tout le groupe ici. J’ai donc fait forfait. Saint-Dizier, c’est un meeting auquel je participe depuis quatre ou cinq ans. Je le trouve très convivial, j’aime bien la soirée de gala organisée avec le spectacle de natation synchronisée. Et surtout, il propose toutes les distances. On peut choisir ce qu’on veut, ce n’est pas le cas partout. »

« Jamais connu cela ailleurs »

JHM : On a senti, dans cette décision collective de vous rendre à Saint-Dizier, une véritable cohésion de groupe. Est-ce l’une des bases posées dans le travail amorcé à Marseille ?

N. R. : «Oui, on cherche justement cette cohésion, cette stabilité. On veut travailler sereine- ment. Il y a une grosse dynamique de groupe qui s’est créée. Je n’ai jamais connu cela ailleurs auparavant. Nous nous entraînons avec des jeunes nageurs, qui bossent dur, qui sont talentueux. Et tous les niveaux seront représentés à Saint-Dizier.»

JHM : La natation n’est pourtant pas un sport collectif…
N. R. :
«C’est un sport individuel qui se pratique en équipe. On a besoin les uns des autres pour se booster à l’entraînement. Après, évidemment, quand la course arrive, copain ou pas, on fait son travail.»

JHM : Vous êtes passé successivement par Mulhouse, Canet et enfin Marseille. Mais vous êtes toujours licencié à Clichy. Pourquoi ce choix ?

N. R. : «Parce que je n’ai été qu’une année à Clichy et que j’avais envie de continuer à en porter les couleurs, même si je m’entraîne ailleurs. Pour l’instant, cela m’a plutôt bien réussi.»

JHM : Et pourquoi avoir quitté Canet pour Marseille ?
N. R. :
«Canet ne me correspondait pas. Ce n’était pas une façon de faire qui me convenait. A Marseille, je me sens bien, j’y trouve mon compte.»

JHM : Romain Barnier, le manager de Marseille, a concédé qu’une arrivée comme celle de Laure Manaudou bouscule tout, dans la gestion comme dans l’émulation. Et vous, qu’en pensez-vous ?

N. R. : «Laure, j’ai eu l’occasion de m’entraîner avec elle pendant trois ou quatre mois déjà, quand elle était encore à Canet. J’ai pu me rendre compte de ce que sa personne générait. Quand on n’est pas préparé à tout ce bouillonnement, c’est assez difficile à gérer. J’imagine que c’est dur pour elle. On se rend vite compte à quel point la pression médiatique l’entoure, à quel point elle entoure tous ceux qui sont sur le devant de la scène, d’ailleurs. Moi, on m’interrogeait tout de suite sur Laure. Il fallait que je parle d’elle.»

Propos recueillis par Delphine Catalifaud

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