Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Mondial : les Bleus montent au sixième !

Une occasion aura suffi. En passant devant à quelques secondes de la pause après avoir été malmenés en première période, les Bleus ont assommé la Norvège, hier, en finale du Mondial (33-26). Ils tiennent leur sixième titre de champions du monde. Dingue !

Ces Experts sont complètement dingos ! Jouer ainsi avec les nerfs de leurs supporters, ce n’est tout de même pas très sympa. Après une première mi-temps compliquée, où ils furent chahutés bien comme il faut par des Norvégiens totalement décomplexés et dont le Mondial était de toute façon déjà réussi, les Bleus sont allés décrocher leur étoile. La sixième. Le pactole, quoi ! Non seulement ils conservent leur titre mondial, mais ils entrent un peu plus dans l’histoire, seule équipe qu’ils sont à avoir empoché à deux reprises un Mondial à domicile, sans perdre la moindre rencontre.

Le plus dingue, dans tout ça, c’est que, même la tête dans les étoiles, ils campent toujours aussi solidement les pieds sur terre. Comme depuis le début de la compétition. Comme si tout cette folie était ordinaire. C’est sans conteste cette humilité qui a fait chavirer la France. Cette accessibilité et ce naturel. Ceux qui font qu’un médecin de l’équipe de France va serrer dans ses bras l’un des hommes de la sécurité qui les a accompagnés partout depuis la mi-janvier, que les joueurs viennent embrasser la chargée de communication de l’équipe, brinquebalée dans tous les sens depuis un mois. Avec 539 943 spectateurs, le Mondial a dépassé les espérances. En terme d’émotions, le compte est excellent aussi.

Voilà donc les Experts propriétaires d’une sixième étoile. Chèrement acquise, comme un rappel à celle de 2001, obtenue après prolongation contre la Suède. Les Bleus sont allés au bout de leur mission. Vu les statistiques (huit victoires à domicile sur les huit dernières confrontations), vu le contexte, vu l’avantage psychologique acquis après la victoire en poule, on n’aurait toutefois pas parié que la Norvège leur poserait autant de soucis.

Toute la première mi-temps durant, ils ont couru après le score. Ils n’auront mené qu’une fois, à la 3’ (2-1), sur un jet de 7 m de Kentin Mahé. Et puis plus rien… jusqu’à la 30’, sur une contre-attaque de Valentin Porte, qui fusillait le portier scandinave, d’un shoot plein de rage. Celui de la libération. « A la pause, on s’est dit : nos amis norvégiens, vous avez raté le coche, vous ne nous reverrez pas. On va bien se reposer, remettre en place deux ou trois choses tactiques. Vincent (Gérard) va faire quelques arrêts et hop, la machine sera lancée ! », a confié le buteur tricolore.

Guigou encore très précieux

Et en effet, en dix minutes, les Bleus ont plié les débats. Le rouleau était en marche. Jusqu’ici, ils avaient joué crispés. Avec l’expérience alignée dans leurs rangs, on les croyait à l’abri de ce genre de mésaventure. Ils prouvèrent qu’ils étaient humains, comme rattrapés par l’enjeu et les vieux démons de Rio.

Il faut dire qu’en face, la Norvège joua la partition quasi-parfaite, avec une grosse réussite au shoot et une défense qui emmenait les Experts à chaque fois à la limite du refus de jeu. Physiquement, elle finit par payer sa grosse débauche d’énergie. Le jour de repos supplémentaire des Bleus joua alors son rôle. Plus frais, plus costauds dans la tête aussi car muni du fameux ascendant psychologique lié au score (18-17), Nikola Karabatic et ses partenaires appuyèrent sur l’accélérateur dès la reprise. Michaël Guigou, triple buteur, et Vincent Gérard, entré en remplacement de Thierry Omeyer depuis le premier quart d’heure (lire ci-dessous), remettaient de l’ordre dans la maison (22-18).

La fin des haricots pour des Scandinaves émoussés. La France tenait son os dans la gueule. Elle ne lâchait plus rien, dans un AccorHotels Arena en ébullition et qui entonnait une nouvelle Marseillaise (30-23). On pardonnera les dix dernières minutes brouillonnes, de part et d’autre, alors que les jeux étaient faits. Seize ans après, la France est de nouveau championne du monde à la maison (33-26). Le plaisir n’a pas pris une ride.

De notre envoyée spéciale à Paris : Delphine Catalifaud

Sur le même sujet...

Au stade dimanche
Au stade dimanche
Animations , Sports

Dimanche 28 avril, l’équipe féminine de l’US Sermaize, en départemental 2 à huit, recevra le Chaumont FC au stade municipal (coup d’envoi à 10 h 30).

Bar-sur-Aube
Un avant-goût de Jeux olympiques
Education , Sports

Samedi 13 juillet, la Flamme olympique sillonnera le département de l’Aube avant d’arriver à Paris le lendemain, jour de la Fête nationale. Un convoi fera quelques échappées vers certains lieux,(...)

Eurville-Bienville
Tournoi d’Eurville-Bienville : Le dernier mot pour Cédric Ribet (15/2)
Sports de raquette

Dimanche 21 avril, dès 9 h, ont eu lieu les demi-finales du tournoi d’Eurville-Bienville, à la fois chez les dames et chez les hommes. Ils étaient 62 participants. La météo,(...)