Conjoncture : des espoirs et des doutes
Fabien Mortier, directeur départemental de la Banque de France, a beau être rompu à l’exercice, à son rituel, l’édition 2017, façon “bilan et perspectives” de la Banque de France innovait singulièrement en ce que sa zone de référence était pour la première fois le Grand Est. Cela change singulièrement la donne ! (JHM du 14 février 2017)
Une vingtaine de chefs d’entreprise et de leaders d’opinion de la sphère économique était présente dans les salons de la préfecture, jeudi 9 février au soir à Chaumont pour assister aux commentaires aussi prudents que pertinents de Fabien Mortier qui déroulait ses slides ?
Près de 2000 entreprises de notre nouvelle région ont répondu à la Banque de France. Cela accorde quelque crédit à la synthèse. Cela dit, il convient sans doute de pondérer certaines choses : l’économie de l’Alsace, aimantée par celle de l’Allemagne, incite peut-être plus à l’optimisme que la nôtre, à l’autre extrémité.
Pour chaque secteur, les questions ont porté, tant pour le réel de 2016 que pour les perspectives de 2017, sur l’activité, la rentabilité, les effectifs et les investissements. On retient quelques idées fortes : L’industrie devrait se porter un peu mieux cette année qu’elle ne s’est portée l’an dernier. Les représentants de l’agroalimentaire ont le mieux tiré leur épingle du jeu à l’échelle du Grand Est. À l’aune de notre département, il faudrait sans doute aussi citer le médical et l’aéronautique. Les chiffres d’affaires et la rentabilité devraient croître. Pas l’emploi. Un rebond est envisagé pour les investissements, en berne l’an passé.
Le bâtiment attend, espère, lui aussi, enfin, un vrai mieux. Ce sont les travaux publics qui en bénéficieront. Las, là aussi, les recrutements ne semblent pas de mise.
Les services marchands (transports, communication etc.) prévoient une hausse du chiffre d’affaires située entre 3 et 4 %. Quelques branches de ce secteur très varié pourraient même créer de l’emploi.