ECAC : jamais deux sans trois

Après ses deux succès glanés contre Thann/Steinbach et Dole/Chaussin, l’ECAC cherchera, ce soir (20 h), à se donner de l’air sur la zone de relégation, contre Vesoul, et à redevenir maître de son gymnase Lemouton.

C’est un match charnière qui attend ce soir les Chaumontaises, dans leur gymnase Lemouton. Face à Vesoul, placé en septième position, juste devant elles, les filles de Nicolas Torres vont savoir ce qu’elles peuvent, ou non, attendre de la suite de leur saison en Nationale 2. De deux choses l’une : soit elles s’inclinent et se contenteront vraisemblablement, dans ce cas, de glaner les points nécessaires à leur strict maintien, soit elles s’imposent et pourront alors envisager de rivaliser avec les formations de milieu de tableau.
« Jusqu’ici, nous avons montré que nous nous situions en dessous des équipes de haut de tableau, mais que nous étions meilleures que celles du bas », indique Nicolas Torres, l’entraîneur de l’ECAC. Vesoul se présente donc comme le candidat idéal pour situer réellement le niveau chaumontais. « Cela va être un bon test. Les Vésuliennes et nous avons le même profil, avec des résultats en dents de scie. Nous allons tout faire pour conserver la bonne dynamique que nous avons enclenchée », poursuit le coach chaumontais. L’ECAC, qui reste sur deux succès consécutifs contre Thann/Steinbach et Dole/Chaussin, a les moyens d’enclencher la troisième. « Il nous faut récupérer trois points ici pour prendre le large au classement ». En cas de victoire, Chaumont se donnerait aussi un “joker” pour la phase retour, dans l’optique de sa course au maintien. Il disposerait en effet de quatre succès sur les six nécessaires en fin de saison pour rempiler dans la division.

Tout le monde est là

Pour mener sa mission à bien, Nicolas Torres alignera un effectif au complet. Rahma Becha, blessée avant cette mini-trêve, est de nouveau sur pieds et a même eu l’occasion de se donner du rythme et du temps de jeu en jouant avec la N3 territoriale, lors des deux derniers rendez-vous. Quant au reste du groupe, il a mis à profit la pause, soit pour s’entraîner, soit pour rester en activité avec la réserve, à l’image, notamment, de Manon Fischer, Aurore Pichery et Emilie Rico.
Face à une défense vésulienne qui fait figure de “cancre” de la poule, avec une moyenne de plus de 30 buts encaissés par match, Chaumont sait ainsi ce qu’il lui reste à faire : donner du mouvement et de l’impact à son jeu pour soigner sa marque. « C’est à nous de montrer une attaque correcte. Vesoul prend des éclats en défense », résume Nicolas Torres.
Durant cette rencontre importante, la dernière avant une autre trêve, de Noël cette fois, les Chaumontaises croiseront, sur le terrain, l’une de leurs anciennes partenaires, Shirley Laleu. Leur jouera-t-elle un mauvais tour ?
Delphine Catalifaud