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Qualification olympique : le soulagement pour Anaïs Michel !

La Langroise Anaïs Michel vient de se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo, en -49 kg. Une très belle récompense pour l’haltérophile qui avait manqué de peu la qualification à Rio, en 2016.

C’est désormais officiel. La Langroise Anaïs Michel, formée à Langres, où elle y est restée jusqu’en 2008, et désormais licenciée à Saint-Maur, va participer à ses premiers Jeux olympiques. Cela sera le 23 juillet à Tokyo, en -49 kg. « Je me préparais comme si j’étais qualifiée. C’est une super nouvelle », savoure la Lingonne de 33 ans, qui avait manqué de peu la qualification à Rio, il y a cinq ans.
Les calculs étaient a priori assez simples pour aller au Japon : terminer dans le Top 8 mondial ou première européenne. « J’étais repassée N°1 européenne, puis une Belge m’était passée devant. J’attendais avec impatience la décision. Finalement, nous serons deux Européennes, en sachant que je termine N°1 du continent et neuvième mondiale en -49 kg », poursuit l’haltérophile, dont les résultats ont été enregistrés depuis 30 mois pour décrocher le graal. « Plusieurs compétitions m’ont fait marquer de gros points : les championnats du monde 2019, avec 180 kilos au total et mon record de France à l’épaulé-jété, et un tournoi à Saint-Marin, om j’améliore le total, avec 181 kg et l’épaulé-jeté, avec 102 kg. Soit mes meilleures performances », enchaîne la Haut-Marnaise, qualifiée avec deux filles et un garçon côté tricolore. « J’ai eu très vite cet objectif. C’est un rêve de gosse qui se réalise. Je ne regrette pas d’avoir poursuivi après la déception de Rio 2016. »

« Pas une fin en soi »


Cependant, la Haut-Marnaise, sixième du dernier Euro, cette année, en Russie, après un an et trois mois sans compétition, crise sanitaire oblige, n’en a pas fini avec ses ambitions. « Ce n’est pas une fin en soi d’être qualifiée. J’ai vraiment envie de faire une super compétition. J’ai commencé à Langres, avec Jean-Louis Gudin, avec mon initiation, mes premières compétitions, sélections et déceptions. Nous avions une très bonne équipe avec les filles que je ne vais pas mentionner de peur d’en oublier. Je suis toujours en bons contacts avec Jean-Louis et je viens m’entraîner quand je suis de passage à Langres », poursuit celle qui revient d’un très bon stage à la Réunion de deux semaines. « Nous avons eu le soleil, et au niveau de la motivation, cela nous a fait beaucoup de bien de changer de cadre. J’étais déjà en préparation. Cette annonce est un soulagement pour tout le travail que j’ai effectué. Quand on veut quelque-chose et que l’on finit par y arriver, c’est vraiment beau », conclut Anaïs Michel, qui accompagnera Axel Clerget, en judo, pour représenter la Haute-Marne dans un bon mois. Chapeau !
Nicolas Chapon

Encadré
Anaïs Michel en bref
Née le 12 janvier 1988 à Langres
Palmarès : vice-championne d’Europe 2018 (48 kg) ; championne d’Europe 2017 ; 3e en 2013.
La Langroise Anaïs Michel a validé sa qualification olympique hier.

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