Coupe Grand Est : Maranville n’a pas fait le poids contre l’ESTAC “2”
A quoi fallait-il s’attendre ? Dimanche, les Maranvillois, qui accueillaient la réserve de l’ESTAC, se doutaient bien qu’ils allaient souffrir. Trois divisions séparaient leur R3 de la N3 troyenne.
Ils ont finalement tenu un petit quart d’heure, avant que les Aubois, venus avec beaucoup de U19, ouvrent le score, par Tameghi (0-1, 14′). Maranville avait déjà eu chaud à plusieurs reprises, sur des tentatives de Namri (2′), Tameghi (5′, 12′) et Mechiche (6′). La sentence était devenue inéluctable.
Les hommes de Guillaume Dehouck jouaient pourtant avec sérieux, mais leurs armes, trop limitées, les contraignaient à passer leur temps à défendre. Les vagues troyennes revenaient comme un boomerang et l’ESTAC “2” trouvait de nouveau la clé du coffre par l’intenable Namri, qui dribblait Mathieu Hautaplain. Le défenseur Baptiste Matuchet ne pouvait pas davantage éviter le but (0-2, 30′). Sur un contre juste avant la pause, Namri enfonçait le clou (0-3, 44′).
Loris Blin tente le lob
Au retour des vestiaires, Maranville n’avait pas le temps de dire “ouf” que Troyes remettait le couvert. Sur la première incursion auboise côté gauche, Tameghi, plus rapide qu’Arnaud Chane sur le côté gauche, centrait pour Clerval, en embuscade (0-4, 46′).
Deux minutes plus tard, Tameghi s’offrait un doublé, bien servi par Dihad (0-5, 48′). L’addition devenait salée pour Maranville, mais Troyes n’avait pas encore fini de manger. Un nouveau but s’ajoutait à la liste, après une magnifique tête au premier poteau de Coulibaly, à la suite d’un corner de Namri (0-6, 64′). L’unique tir maranvillois – une judicieuse tentative de lob de Loris Blin qui terminait juste au-dessus – n’intervenait qu’à la 75′.
Dans son but, Mathieu Hautaplain refusait d’abdiquer et évitait à son équipe une sanction bien plus lourde encore, en effectuant des arrêts devant Namri (71′) puis Matubanzila (81′). L’accalmie était de courte durée. Quasiment dans la foulée, Merloursule parachevait le travail des jeunes Aubois en inscrivant un ultime but, sur une frappe croisée un peu flottante, déclenchée à l’entrée de la surface de réparation (0-7, 82′). Dur, mais logique.
Delphine Catalifaud