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Tennis : un centre d’entraînement pour les meilleurs Bragards

Depuis la rentrée, un centre d’entraînement a vu le jour à Saint-Dizier. « Il est intégré au club du COSD-TCB, avec des enfants qui vont à l’école, à l’Estic, et qui font entre six et huit séances de tennis par semaine et quatre ou cinq de physique », explique Nicolas Vial, le responsable du centre d’entraînement.

Lola Voilquin, classée 5/6 et qui a 12 ans, dans le top 10 français de sa catégorie, et quatre garçons (Arthur Colson, 3/6, Lucas Potel, 3/6, Maxime Nony, 5/6, Mathéo Follot, 15, tous de 2006), en font partie. Sans oublier Jules Troussel comme sparring-partner, lui qui est Brevet d’Etat pour le comité départemental et classé 3/6.

« Les jeunes s’entraînent aussi deux fois par semaine en gros groupes. J’ai aussi Lola une ou deux fois en individuel. Nous gérons aussi la planification des tournois, avec un TMC (tournoi multi-chances) à Saint-Dizier et Marcq-en-Baroeul, dans le Nord, et Montbéliard durant les vacances de Toussaint. Arthur Colson joue à Reims ce week-end. Le souci est qu’on ne peut pas tous les suivre, tous les week-ends. Les parents le savent », poursuit Nicolas Vial, qui gère déjà les entraînements des différentes catégories d’âge du club.

« Avoir des joueurs classés négatifs dans le club »

Par ailleurs, trois jeunes tennismen en Terminale (Gauthier Maurer, Olvier Chappat, Zoé Carbonnier) font aussi partie du groupe. Plus la fille de Nicolas, Carmelle, qui est en médecine et s’entraîne deux fois par semaine.

L’objectif à moyen terme est « d’avoir des joueurs négatifs dans le club et rendre pérenne une structure de haut niveau. Cela passe par des aides institutionnelles, humaines et financières. Si on ne fait pas de centre, les meilleurs jeunes vont partir, comme cela a été le cas pour mon fils Marceau. Dans des structures privées sur Reims ou Montbéliard où cela coûte entre 10 000 et 15 000 euros par an pour les parents. Les jeunes peuvent aussi aller dans des centres universitaires de tennis, ou bien des universités américaines plus tard, ou passer professionnel ou semi-professionnel », enchaîne Nicolas Vial, qui ne peut pas être détaché là-dedans.

« Nous avons fait le choix que les jeunes ne soient pas déscolarisés. Dans la catégorie d’âge de Lola, les dix premières de sa catégorie le sont. C’est un choix. Nous ne partons pas non plus encore sur l’international. Les tournois en France sont assez forts », conclut Nicolas Vial, qui ne manque pas d’idées pour développer le centre.

Nicolas Chapon

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