Tour de France : Tony Gallopin y était presque
Malchanceux depuis le départ de la Grande Boucle à Dusseldorf, avec une chute dans le prologue qui a bien failli lui faire jeter l’éponge, Tony Gallopin n’est pas passé loin de la victoire, aujourd’hui. Le coureur de la formation belge Lotto Soudal a terminé troisième de l’étape, à seulement 19 petites secondes du vainqueur du jour, Bauke Mollema. La cinquième victoire tricolore était toute proche.
Si le succès n’était pas au bout hier, Tony Gallopin s’est quelque peu rassuré sur son état de forme et a retrouvé des jambes, comme il le confiait à l’arrivée au Puy. « Je pense que j’aurai pu battre au sprint Diego Ulissi pour la place de deux. Je n’ai pas trop de regrets pour la victoire, car Mollema a fait un joli numéro. C’était incroyable que le voir rouler si vite. Derrière, ça ne s’entendait pas super. Ce n’est pas la première fois que je me retrouvais avec Bauke dans le final. L’an dernier à la Clasica San Sebastian, on s’était retrouvé dans la même configuration et j’avais pris la deuxième place. C’est vraiment dommage, car c’est une étape que j’avais cochée. » Oui mais voilà, il ne suffit pas toujours de le vouloir pour y arriver.
« Les jambes étaient bonnes »
Sur cette étape difficile, et ce n’est pas le Colombien Nairo Quintana qui dira le contraire, Tony Gallopin s’est, malgré tout, refait une santé, comme il le souligne. « Les jambes étaient bonnes. Dans les forts pourcentages du col de Peyra Taillade, je me sentais bien et j’étais à la lutte avec les meilleurs grimpeurs. »
Alors qu’il reste encore une semaine de course dont deux étapes “gargantuesques” dans le massif des Haute-Alpes, le spécialistes des classiques flandriennes aimerait bien à nouveau se porter à l’attaque, en espérant, cette fois-ci, lever les bras sur la ligne d’arrivée.
Le coureur originaire de Dourdan, victorieux d’étape sur le Tour en 2014, va pouvoir profiter de la journée de repos pour recharger les batteries en vue de la dernière semaine, où son objectif sera de mettre dans le mille. Après un début d’épreuve plus que chaotique, la roue semble tourner pour le coéquipier de Thomas De Gendt, qui n’a plus rien à perdre.
R. R.