500 jeunes à la journée “Jeux du foot 52”
Samedi 20 avril, le district de football de la Haute-Marne, en collaboration avec la Ligue du Grand Est, a organisé la journée “Jeux du foot 52”, à Brottes. Cinq cents jeunes joueurs, des quatre coins du département, se sont déplacés.
Le complexe sportif des Lavières était l’épicentre des animations, samedi 20 avril. En plus du Salon des vins et des plaisirs de la table de l’ASPTT Chaumont, il a accueilli la journée “Jeux du foot 52”, une manifestation en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques. Elle était organisée par le District de la Haute-Marne, en collaboration avec la Ligue Grand Est.
Pas moins de 500 jeunes joueurs, principalement des catégories U10 et de U11 des 58 clubs du département, ont participé. « Il s’agit du plus grand événement du Grand Est avec celui de Moselle », explique Jordan Simon, directeur du District Haute-Marne de football.
Des ateliers techniques et éducatifs
À travers cette journée footballistique, l’objectif du District est d’accueillir ses licenciés sur plusieurs temps. « Ils correspondent à la partie jouée avec des rencontres sous différents formats (cinq contre cinq, trois contre trois ou deux contre deux), celle technique avec le parcours chronométré, cécifoot, golf-foot, courir-lancer version football ou l’atelier vitesse sur 20 mètres avec des plots) », explique Jordan Simon.
Une partie éducative a été mise en place avec un stand de l’Association mosellane d’action éducative et sociale en milieu ouvert, un jeu de l’oie avec des défis à réaliser, comme une vingtaine de jongles, un morpion avec des chasubles ou encore la roue du quiz avec différentes questions (santé, environnement, fair-play, culture football ou encore règles du jeu et arbitrage) ou des défis techniques.
Le cécifoot, activité qui plaît
Parmi les participants, se trouvaient Coline (U10-U11), Hugo (U9) et Liam (U9). « J’ai bien aimé le cécifoot, car c’est une pratique différente du football, un sport que j’ai découvert dans la cour de l’école. On s’aperçoit que nous utilisons principalement un sens, la vue. Quand nous ne voyons rien, c’est plus difficile de se déplacer avec un ballon. La partie de cet atelier que j’ai préférée est la partie où je jouais le rôle de guide pour ma camarade », raconte Coline.
Après avoir expérimenté toutes les animations, Hugo a désigné ses trois activités préférées : football-golf, l’atelier technique avec le parcours chronométré « que j’ai effectué en moins de dix secondes » et le cécifoot. Le football-golf semble avoir plu aux jeunes, en témoigne l’enthousiasme de Liam.
Corentin Gouriou
Un entraîneur-adjoint médaillé aux JO
Pour cette journée, le district a invité Jacky Thiébaut. Originaire de Damblain, ce Haut-Marnais de cœur était l’entraîneur-adjoint d’Henri Michel lors de l’unique sacre de l’équipe de France aux Jeux olympiques de 1984, à Los Angeles. « Jusqu’à aujourd’hui, aucune équipe de France n’a réitéré cet exploit. À aucun moment, on ne pensait revenir avec une médaille d’or autour du cou. Nous avons pris les matches les uns après les autres ».
Comme il le concède, « le football d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier. En 1984, aucun club ne s’est opposé à libérer ses joueurs pour participer aux Jeux olympiques. Ils étaient même fiers qu’ils y participent. L’avantage était que la plupart des joueurs jouaient dans le championnat. Aujourd’hui, ils sont dispersés dans les meilleurs championnats. Je comprends qu’avec les grands investissements entrepris pour les garder, les clubs puissent être réticents, mais j’espère que leur position va changer pour la beauté du football ».
Vainqueur de la Gambardella, épreuve ouverte aux équipes de moins de 18 ans des clubs de football français, en tant que joueur avec le Stade de Reims en 1964, le chiffre 4 semble porter chance à Jacky Thiébaut. Il espère transmettre sa chance à l’équipe de France espoir de Thierry Henry, son entraîneur.