ON PARLE DE SAINT-DIZIER
Il y a quelques jours, sur Twitter, le Muse de Saint-Dizier s’est retrouvé empêtré dans une polémique propre aux réseaux sociaux. En cause, une pancarte affichée dans le musée, stipulant que « Vincent Van Gogh se dépla(çait) en train à vapeur très polluant ». Le média spécialisé La Tribune de l’Art a partagé une photo de l’affichette, ajoutant non sans ironie : « Ouh le vilain Van Gogh ! Il roulait en train polluant ! » Très vite, des centaines de tweetos ont réagi avec ardeur et/ou moquerie, se demandant qui osait « écrire de telles sottises » ou dénonçant un « raisonnement à la mormoilneu (sic) ». Un petit cyclone s’est déchaîné quelques heures durant dans le microcosme de l’art sur Twitter. Comme beaucoup de scandales en ligne, celui-ci aurait pu s’essouffler en moins de 24 heures. C’était sans compter sur le Van Gogh Museum qui, deux jours plus tard – coïncidence ? – s’est fendu d’un tweet faisant la part belle à l’engagement écologique du peintre. « Pour étudier l’effet des combinaisons de couleurs, Van Gogh a utilisé des pelotes de laines […] Ce faisant, il a économisé de la peinture précieuse », pouvait-on lire dans le gazouillis. Rapidement, des adeptes du réseau social devenu propriété d’Elon Musk ont affirmé qu’il s’agissait d’une réponse directe au Muse. Impossible de savoir si c’est bien le cas, mais force est de constater que le timing prête à confusion. En tout cas, on a parlé de Saint-Dizier.