11 novembre : la flamme du souvenir reste vive
Pour le centenaire de la flamme de nation, une délégation s’est rendue à Paris pour prélever la flamme de l’arc de triomphe. Celle-ci a rayonné lors de la cérémonie du 11 novembre ce samedi 11 novembre au monument aux morts.
Yanis, jeune sapeur-pompier porte avec fierté la flamme qui la veille avait été prélevée par une délégation à l’Arc de triomphe à Paris. Le cortège parti de la cathédrale et ouvert par les porte-drapeaux est précédé par un piquet de jeunes sapeurs-pompiers langrois. Yanis, 12 ans est à leur tête, tenant cette flamme protégée dans une lampe-tempête.
Sous l’impulsion de la conseillère municipale, Sylvie Sarracino, le centenaire de la flamme de la nation a été commémoré. Nicolas Fuertes adjoint, Marcel Bal, président de la Médaille militaire, Gérard Raclot porte-drapeau, le lieutenant Kipper ainsi que le responsable des jeunes sapeurs-pompiers Olivier Ruelle ont été sous l’Arc de triomphe jeudi 9 novembre pour prélever la flamme qui chaque jour à 18 h 30 et depuis cent ans est ravivée au pied de la tombe du soldat inconnu.
La flamme passée aux écoliers de Jean-Duvet
Une flamme qui a illuminé la cérémonie de commémoration du 11 novembre hier samedi. Autour du monument aux morts de la place de Verdun, il y avait foule pour cette cérémonie particulière. Un piquet d’honneur du 61 RA de Semoutiers a fait le déplacement ainsi qu’un autre d’une compagnie de l’école de gendarmerie, dont la Ville est la marraine.
Le déroulé de la cérémonie n’était pas celui que l’on voit d’ordinaire. Le centenaire de la flamme de la nation a contribué à mettre un plus de solennité. Yanis a transmis la flamme à Céleste et Léopold, deux élèves de l’école Jean-Duvet dont une délégation était présente. Cette flamme a été déposée au monument aux morts entouré par les porte-drapeaux. Lina, Yanis, Indy et Aalyah ont lu un texte évoquant les combats et la mitraille de la grande guerre avant ce moment de silence et de recueillement lorsque est lancé “aux morts”. La Marseillaise chantée par un peloton de l’Epide a suivi cet instant toujours émouvant.
Ph. L.