L’ours brun, ce sauveur d’hommes
Catherine et Rémy Marion et le sculpteur Michel Bassompierre présenteront l’ours brun comme vous ne l’avez jamais vu. Un ours dont l’étude pourrait peut-être permettre de sauver des vies.
Particulièrement inquiété par le réchauffement climatique, l’ours blanc est souvent sous le feu des projecteurs. Pourtant Catherine et Rémy Marion ainsi que le sculpteur Michel Bassompierre ont décidé de se consacrer à l’étude de l’ours brun. Et plus particulièrement à l’ours des Balcans. Au Cosec, Catherine et Rémy Marion présentent une exposition multiforme.
On y verra des ours en photo plus grands que nature (sur des tirages de 2 m par 3 !) et des vidéos extraites des différentes observations effectuées par le couple au cours de ces dernières années en Finlande ou au Kamtchatka. « C’est un hommage esthétique. On va parler de l’ours et d’environnement. C’est plutôt pédagogique. Et on va montrer le film “Fort comme un ours” coréalisé avec Thierry Robert, qui sera lui aussi, et diffusé au début de l’année sur Arte, NDLR, en relation avec Michel Bassompierre. Là, on ne peut pas dire que ça va mal ou que ça va bien, mais on va juste dire que c’est beau, et que c’est magique, un ours. » Beau mais aussi et surtout porteur d’espoir.
« Le film parle des études qui sont faites sur l’ours brun pour soigner les êtres humains. Quand il hiberne, il ne perd pas de masse graisseuse, ni de masse osseuse, et quand il sort, il est en pleine forme. On aimerait bien comprendre ! » La recherche avance sur ce terrain. « Il y a des résultats assez positifs. L’idée, ce serait d’isoler les protéines qui gèrent tout ça et de les synthétiser. On pourrait soigner des maladies rénales ou l’ostéoporose ! »
« Le film parle des études qui sont faites sur l’ours brun pour soigner les êtres humains. Quand il hiberne, il ne perd pas de masse graisseuse, ni de masse osseuse, et quand il sort, il est en pleine forme. On aimerait bien comprendre ! » La recherche avance sur ce terrain. « Il y a des résultats assez positifs. L’idée, ce serait d’isoler les protéines qui gèrent tout ça et de les synthétiser. On pourrait soigner des maladies rénales ou l’ostéoporose ! »